L’aventure Surface Book a pris forme au milieu de l’été mais elle a vraiment commencé dans le courant du mois de juin. L’objectif était de remplacer un MacBook Pro en tant que daily, machine à usage quotidien. Partant d’une machine de haute qualité et très bien finie, je voulais quelque chose qui fonctionne, qui se montre qualitatif et qui, au niveau technologie soit à la pointe de ce qui se fait actuellement.
Sa particularité, qui le place à part des autres, c’est son écran séparable (en plus d’être très qualitatif). Cette particularité augmente sensiblement son prix, son poids, sa stabilité discutable et, à l’usage, quelques manipulations parfois périlleuses. Il est construit sur une base actuelle et plutôt haut de gamme dans l’ultraportable : i7 10e génération, SSD 1 To, 32Gb RAM, un peu plus que d’habitude.
Microsoft, créateur de Windows, venu sur le tard dans la fabrication d’ordinateurs complets, est un peu le Apple des fenêtres… dans la qualité comme dans l’écosystème plutôt fermé… et les prix ! Au visuel cependant, on ne retrouve pas le même aspect top-haut-de-gamme que sur les versions à la pomme, même si c’est bien essayé. Et puis les touches du clavier, qui ont une course plus importantes que sur leurs homologues pommés, bougent un peu et donnent parfois un aspect « dalles de jardin mal posées » ! Bien sûr, aucun problème de fonctionnement.
Top ou trop ?
Entre l’IdeaPad et le Surface Book, c’est un peu le grand écart de l’hybride, en performance, en qualité, en construction et en encombrement. Si le premier n’a jamais eu la prétention de devenir une machine quotidienne, ce dernier oui… Je me retrouve parfois, un peu, à utiliser un camion en ville. Si le poids n’est pas un problème pour le transport quotidien, il est par contre un peu lourd à tenir à bout de main.
L’écran détachable, sa grande particularité, s’utilise finalement assez peu en tant que tablette. Par contre, le 15″ est un petit peu encombrant à utiliser, bien qu’il soit peu ou prou d’une taille légèrement supérieure à une feuille A4. Au final, je me retrouve à le détacher 2 fois par jour pour l’inverser afin de l’utiliser en tactile en classe, avec souris et clavier externe. Dans le train, pas question de l’utiliser en tablette, le démontage et remontage, afin de ne pas abîmer l’écran dans le sac est bien trop hasardeux en mouvement. Parce que si le système est bien pensé, avec des aimants et plusieurs crochets sur la longueur, la reconnexion de l’écran n’est pas la manipulation la plus simple qui soit.
L’IdeaPad, bien que trop basique dans sa construction trop léger en puissance avait un certain nombre d’éléments pour lui :
- un bon équilibre entre compacité et bonne surface d’écran (14″)
- un poids correct pour être porté à beau de main ou de doigts, permettant même une utilisation en tablette à une main (1,3kg contre un peu plus de 1 kg pour l’iPad Pro 12,9″ avec le clavier)
- une fonction « 360 » qui permet de le retourner rapidement et simplement pour passer d’un mode à l’autre
Au final, le premier modèle visé pour cette deuxième expérience était peut-être le bon : non pas le plus technologique, ni le plus puissant, mais le plus adapté.
Trouver sa machine
C’est un peu toujours la même chose : à défaut de pouvoir tester pendant quelques semaines les produits que l’on achète, on lit, on regarde – beaucoup – ce que les Youtubeurs, nouveaux testeurs produits – disent, souvent à très juste titre – mais aucun d’entre eux n’est dans notre situation et n’en a notre utilisation. C’est bien là le problème : malgré tous les efforts de transposition que l’on peut faire et tous les éléments objectifs que l’on recueillera, trouver une machine adaptée à sa situation. Au final, on a de la chance et on trouve assez vite le produit qui conviendra bien, ou on s’accommodera tant bien que mal d’une machine acceptable. Ou bien on en essaie plusieurs et on les revend ensuite. Et puis, au passage, on écrit pour essayer de donner des informations plus concrètes sur l’usage de ces machines au quotidien.