Expérience Starbucks

Publié le 14 Sep 2024
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Un Starbucks vient de s’installer en ville. C’est une bonne nouvelle, même si je ne compte pas y aller tous les jours, même pas toutes les semaines. Le Starbucks, c’est un peu une expérience. D’une certaine manière, une importation de l’Amérique jusque chez nous. Le voyage nous étant épargné.

Lorsque j’allais presque régulièrement aux Etats-Unis, au début des années 2000, c’était le premier passage obligé en atterrissant à Newark et le dernier avant de redécoller. Je ne suis pas aussi accro que la famille Coste, dont Audrey et Sébastien aiment tellement cette enseigne qu’ils s’y sont mariés, mais quand même, en voir un arriver presque sur le pas de ma porte, c’est un petit rêve éveillé.

Le Starbucks, c’est aussi un peu un cliché. C’est trop sucré, trop cher, trop américain peut-être même. Mais on y revient quand même. En pensant à ces cafés au chocolat que l’on peut retrouver presque à l’identique aux quatre coins du globe, cela me fait penser à une expérience vécue par des amis qui se rendaient en Roumanie, il y a une trentaine d’années juste après Ceaușescu. Ils disaient qu’au McDo, au moins, on savait ce qu’on mangeait et que mettre du gasoil Shell dans son bus garantissait à peu près d’avoir du carburant potable. Peu importe où on se trouve dans le monde, Starbucks, c’est Starbucks. Shell, c’est Shell. Et le McDo, c’est McDo, même s’il se targue d’utiliser des produits locaux.

L’expérience Starbucks dépasse la boisson qu’on y prend. Pour moi, ce matin, c’était plus un prétexte qu’un besoin. Aller au Starbucks, c’était surtout pouvoir travailler dans un endroit sympathique, alors que chez moi, le bruit des travaux m’empêchait de travailler dans de bonnes conditions. Le Starbucks, c’est un peu comme ces nouveaux bureaux que l’on peut louer à la journée ou à la semaine et où l’on travaille presque tous ensemble. Bien sûr, c’est aussi un café et tout le monde ne vient pas pour y travailler. J’aurais dû prendre mon casque antibruit ou mes écouteurs à réduction de bruit. Certaines conversations étaient un peu trop fortes pour moi.

Aller au Starbucks, c’est un peu cet élément qui relève ta journée, qui apporte du piment et du sucre à tes activités. Ce n’est pas une nécessité, mais c’est un bonheur optionnel, comme un certain nombre d’autres.

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